Vampires vampires vampires : infection
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 Moi vouloir être chat

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Aethel Lwin
Aethel Lwin
Art of Purr-suasion
Messages : 3
Date d'inscription : 07/09/2016
Age : 45
Ville de résidence : Gothik City
Emploi : Gardien de la forêt
Race : Hybride

***
Relation avec les dragons: Ami des Dragons
Indice de badassitude: Patate de canapé
Statut marital: Liiiibre
MessageSujet: Moi vouloir être chat   Moi vouloir être chat EmptyMer 7 Sep - 21:08

550 de large
Aethel T. Lwin

Identité
Prénoms et Nom : Aethel Ti’moty Lwin
Ville de résidence :Gothik City (dans la forêt)
Âge : 37 ans
Titre/Surnom : Halloween
Race : Hybride
Profession : Gardien de la forêt (emploi non reconnu par la ville)
Don particulier : Métamorphose : Pouvoir de transformer son corps en un animal donné, de taille géante. Aethel peut se transformer en chat. Étant donné sa nature d'hybride, la taille de sa transformation est amoindrie : elle ne sera pas géante mais de la taille d'un lion, un gros lion roux sans crinière. Aussi, il ne peut se débrouiller de sa grosse queue rousse ébouriffée dans sa forme humaine.     
Et vous ? 

Pseudo :Alianora Fell
Âge : Cent douze
Avez-vous lu le règlement? : Pancakes
Et le contexte? : Fa Sol La
Des questions ? Des remarques ? Régis est un con

L'avatar de votre personnage : Harry Shum Jr.


The Road so Far ...
 « Le fruit non désiré des amours d’une traînée »

Né un 22 octobre, Aethel n’eut pas un départ facile dans la vie. Sa mère était une prostituée, humaine, son père un noble de Gothik City. Il n’a connu aucun des deux et ne sait ce qu’il sait de sa naissance que parce que le gérant de la maison close de l’époque a bien voulu lui raconter brièvement l’histoire de ses origines. Mais finalement, il n’a aucun véritable moyen d’en vérifier la véracité.
D’après Maître Sally, ses parents vivaient une passion interdite sous couvert de prostitution. Comme sa mère, amoureuse, était moins encline à se montrer prudente, elle finit par tomber accidentellement enceinte. Et comme elle était rendue inconsciente par cet amour, elle choisit de ne pas avorter. Le père était d’accord avec cette décision, même s’il refusait de reconnaître et de s’occuper de l’enfant. Il avait cependant promis à la prostituée de l’aider financièrement, une fois le bébé né. Avait-il l’intention de tenir sa promesse ? Etait-il trop fou de douleur suite à la mort en couches de la mère d’Aethel pour honorer sa parole ? Toujours est-il qu’on ne le revit plus jamais à la maison close Matatabi. Evidemment, Maître Sally refusa de donner son nom au jeune orphelin. Et la seule chose qu’il détient de source sûre de son géniteur est son deuxième prénom, Ti’mothy, donné sur insistance de sa mère. Mais malgré ses recherches, jamais Aethel ne retrouva un quelconque Ti’mothy, encore moins avec cette orthographe.
Bien vite catégorisé par Maître Sally comme un boulet dont ils ne pouvaient s’encombrer, il fut cependant décidé qu’Aethel serait logé à la maison close. On lui donna un autre nom que celui de sa mère et un autre prénom que celui qu’elle avait voulu pour lui (Maître Sally a toujours refusé de le lui révéler). Au début, Aethel en était content, jusqu’à ce qu’il comprenne que c’était pour le rendre déjà attractif aux yeux des clients. Car quand il eut quatre ans, il commença à se dévoiler au monde. Les prostitués de la maison Matatabi s’étaient jusque là occupés de lui comme de leur propre enfant, mais Aethel ne pouvait être ce boulet toute sa vie.
Un peu de ménage, de l’aide à la cuisine, le service du thé, on donnait à Aethel tout ce qu’il pouvait à son âge. Ce n’était pas grand-chose, mais mises bout à bout, ces tâches occupaient une grande partie de ses nuits. Car Aethel, tout hybride qu’il est, n’avait pas le droit de vivre le jour. Il se montrait aux clients en passant le balai ou en nettoyant les vitres, en apportant leurs boissons aux employés et parfois même aux clients. De plus en plus, on l’envoya dans les chambres et de plus en plus il remarqua que les regards des clients s’attardaient sur lui. Certainement pas avec envie, mais avec intérêt. Comme on le lui avait appris, il reconnut l’impatience dans leurs yeux brillants de vampires. Maître Sally finit par lui expliquer qu’ils avaient hâte qu’Aethel serve la maison close comme l’un de ses employés véritables.

Sa vie était plutôt agréable, pour ce que pouvait en juger Aethel. Il était choyé par les prostitués, nourri, il avait chaud quand il dormait et portait de jolis vêtements. Et puis, l’adolescence fit apparaître une queue de chat au bout de sa colonne vertébrale. Maître Sally le convoqua, poussa un long soupir et lâcha « Evidemment, il fallait que ce soit la métamorphose ». Aethel se sentit extrêmement coupable de ne pas être ce que le gérant du Matatabi attendait de lui, qu’il ait le don de sa mère de pouvoir se soigner instantanément après une morsure de vampire. Son sang d’hybride serait en effet très prisé. Il apprit donc à cacher son « défaut ».
Les choses empirèrent quand on découvrit sa myopie et Maître Sally lui fit bien comprendre qu’il devrait rembourser ses petites lunettes rondes dès ses premiers paiements. Aethel avait vraiment hâte de commencer à se prostitué. Il avait vu faire plusieurs autres employés du Matatabi, en allant servir du thé ou des petits gâteaux dans les chambres, il avait entendu des tas de choses. Il voulait tellement savoir lui aussi, ce qu’était un soixante-neuf ou une demi-molle (apparemment c’était à se tordre de rire). Il voulait aussi que Maître Sally soit fier de lui et qu’il arrête de soupirer en secouant la tête d’un air navré à chaque fois qu’il le croisait.
Enfin, il eut douze ans. La nuit-même, il se retrouva « sur le marché ». Il se souvient encore parfaitement aujourd’hui du pantalon de cuir lâche et de la tunique très légère au col ouvert jusqu’au nombril qu’il portait. Maître Sally voulait qu’il serve tout de suite les intérêt de la maison close et Aethel n’aurait jamais pensé à protester. En voyant les clients, les premiers étant des habitués, il se demandait si l’un d’eux allait le choisir. Mais ils prenaient les filles et les garçons qu’ils aimaient déjà. Puis, enfin, un peu avant minuit, quelqu’un le désigna d’un vague geste du menton. Tout souriant, Aethel se leva et se précipita en essayant toutefois d’avoir une démarche élégante (un exercice qu’il réussissait à la perfection).
Le client était beau, avec un port altier. Il avait l’air sévère, mais Aethel n’avait pas peur, il savait que certains aimaient être durs. Il savait aussi globalement ce qu’il devait faire et entreprit immédiatement de satisfaire langoureusement le noble. Pendant quelques secondes, il eut un exemple de demi-molle dans la bouche et ne comprit pas ce qu’il y avait de si drôle. Après quoi, il se mit à quatre pattes et attendit patiemment que son client le déshabille. Au lieu de sentir sa chair gonflée et chaude comme il en avait si souvent entendu parler, il entendit un hurlement outré. Terrifié, il se retrouva dans un coin de la chambre, à scruter chaque ombre de la pièce. Et puis, la voix accusatrice du vampire s’éleva : « Monstre ! Tu es dégoûtant ! »
Sa queue. C’était à cause de sa queue de chat.

Malheureux comme les pierres trempées de pluie de Gothik City, Aethel dût se résoudre à ne jamais avoir de clients. Personne ne voulait de lui, même les plus tordus. Et au bout d’un moment, Maître Sally abandonna. Il lui ordonna de servir la maison close comme il l’avait toujours fait en attendant de lui trouver une meilleure utilité. La différence avec avant, c’était qu’Aethel le faisait sans plus aucune joie. Il n’attendait plus rien de la vie.
Peu de temps après, Maître Sally mourut. Il était humain, vieux et malade. La plus ancienne des prostituées, une vampire d’une cinquantaine d’années, prit sa place. Elle n’avait jamais aimé Aethel, ce qui était réciproque. Il avait pour habitude de cracher dans son thé et d’oublier de nettoyer sous son lit.
Elle lui donna une semaine avant de le mettre à la rue, estimant que ce délai était déjà plus que généreux. Aethel, la mort dans l’âme, se dit qu’il pourrait toujours se joindre à une troupe de Traders dans le désert, même s’il aimait la fraîcheur de Gothik City et ne l’avait jamais quittée. En fait, il n’avait même jamais mis un pied en dehors du quartier.
La dernière nuit, Aethel décida de prendre comme excuse d’aller chercher de l’eau au puits pour profiter de l’air frais et, une dernière fois, de la vue qu’il avait toujours connue. Alors qu’il s’échinait à casser la pellicule de glace à l’aide de son seau, un homme apparut à ses côtés. Il n’eut pas peur, il ne sursauta même pas, alors qu’il avait été aussi silencieux qu’une ombre. En fait, Aethel était impressionné, il n’avait jamais vu quelqu’un qui n’était pas prostitué à la maison Matatabi agir ainsi. Et cet homme, qui s’appelait Taesch, n’était certainement pas un prostitué.
Après mille et une questions, à ce qu’il avait semblé à Aethel, le noble lui proposa de l’adopter. Comme il n’avait rien à perdre, l’adolescent accepta. C’est ainsi qu’il se retrouva au manoir Condé.

Là-bas, la vie était douce, agréable, et il apprenait beaucoup de choses très intéressantes. Il adorait particulièrement les potins sur les familles nobles, car toute sa vie il avait assisté à des conversations de ce genre, mais bien moins intéressantes. Il avait hâte, comme le lui promis Taesch, de pouvoir assister aux bals et d’être témoin de tous les désastres des nobliaux. Il voulait aussi voir le château Von Dast, de l’intérieur. Il voulait voir évoluer les nobles dans leurs plus beaux atours. Tout cela, Taesch le lui promit et bien d’autres choses, mais jamais il ne l’obtint.
Trop vite, le frère de Taesch, Rozen, le chassa. Lui aussi avait une aversion pour les métamorphes qu’Aethel ne comprenait décidément pas. Pour le protéger, Taesch l’emmena donc dans la forêt. Et si au début cet environnement lui déplaisait fortement, Aethel dût rapidement admettre que jamais il n’avait été aussi libre et épanoui. Il regrettait juste de ne plus pouvoir voir Taesch tous les jours.

La Meute, les Sept Gardiens. Voilà sa nouvelle famille. Dans la grande maison de bois, une chambre libre semblait déjà l’attendre, rien que pour lui. Il avait même un coffre pour ses affaires. Et il n’était plus seul pour faire les corvées. Mieux, on lui apprenait à se battre, à tirer à l’arc et à fabriquer des potions avec les herbes de la forêt.
Tout cela aurait été difficile pour Aethel s’il n’y avait pas eu Yangtze. Il était le plus vieux des métamorphes mal dans leur peau de la Meute, un vampire, qui s’enticha inexplicablement et immédiatement du petit nouveau. Ce qui ne dérangeait absolument pas ce dernier, bien au contraire. Aethel et Yangtze devinrent presque un couple, unis en toutes circonstances. Mis à part que Yangtze a toujours eu un comportement de grand frère intraitable et ultra protecteur avec lui.
La Meute n’était pas totalement confinée dans la forêt, comme finit par le découvrir Aethel. Il retourna donc en ville, plusieurs fois, on lui apprit à masquer correctement sa queue qui s’était bien étoffée. Une heure, il fit faux bond à ses frères, pour espionner la maison close Matatabi. Rien n’avait changé, mis à part que la prostituée qu’il osa interpeller lui ordonna de fuir avant que la maîtresse Lilac ne le voit. Regrettant d’y être allé, il retourna à son groupe et ne les quitta plus jamais.
Il s’avéra finalement que le tir à l’arc, ce n’était pas pour lui, même s’il avait développé la capacité de changer ses yeux pour qu’ils ressemblent à ceux d’un chat, ce qui annulait sa myopie. Son problème venait surtout de sa force, trop petite pour bander convenablement un arc. Une cicatrice très légère peut encore se voir, si on y fait attention, en travers de son visage, à cause de ça. Devant le désespoir de Yangtze, Aethel se creusa la tête pour se trouver une autre habilité. Il finit, par hasard, par créer un mélange d’herbes et de champignons qui remplit sa chambre de fumée. Il avait trouvé. Pourquoi ne pas balancer ses concoctions empoisonnées au visage des gens et se servir des fumigènes ?

Après avoir trouvé sa voie, la vie d’Aethel se rapprocha du bonheur parfait. Jusqu’à ce jour terrible ou deux des Sept revinrent de la ville, sans provision et avec une nouvelle terrible. Taesch était mort. Il y fut envoyé en compagnie de Yangtze, qui héritait automatiquement du titre de chef de la Meute. Ce qu’ils découvrirent à l’enterrement les décontenança. Finalement, leur père adoptif était bien vivant, ressuscité.
Quand ils le suivirent dans l’espoir de lui parler seuls à seul, ils le trouvèrent en train de se faire agresser par un homme noir, sauf de peau. Quand ils décidèrent de lui lancer des cailloux pour le faire fuir, ce fut sans grand succès et un regard de Taesch leur suffit à comprendre qu’il n’était pas en danger. Méfiant, Yangtze décida néanmoins de rester en ville un moment, histoire d’être sûr que Taesch n’était pas en danger.

Quelques années plus tôt, Aethel aurait refusé cette idée, il serait rentré la queue entre les jambes dans leur maison. Mais alors, il était devenu un homme, certes aussi lâche, mais qui savait combattre ses peurs. Il ne craignait plus d’être loin de son cocon, de croiser Rozen ou la gérante du Matatabi. La seule chose qu’il craint encore, c’est la solitude. Mais jamais cela n’arrivera.



Picture
« Le bleu de ses yeux était semblable au ciel à l’instant du crépuscule, lorsque apparaissent les premières étoiles »

Plutôt grand, mince et finement musclé, tout en Aethel rappelle l’animal dont il a les caractéristiques. Capable de se déplacer silencieusement, il aime escalader les troncs d’arbres pliés par le vent, les rochers instables de la cascade et le mur de la maison. Entre autres. Ses mains sont lestes, il est capable d’attraper une mouche au vol. Taesch dit qu’il a des doigts de pianiste, mais ça lui fait une belle jambe, il n’a jamais été attiré par les instruments. Il aime seulement beaucoup écouter la musique, surtout quand elle est très douce ou très sauvage. Et quand il danse, il ondule plus qu’il ne se déhanche.
Avec ses cheveux noirs et ses yeux noirs, Aethel fait un peu peur au premier abord. Et puis, on aperçoit les mèches rousses ou blondes, les lianes de laine qui colorent sa tignasse brune. On se rend compte que ses iris ne sont pas si sombres, mais bleus, bleus comme la nuit. Et quand il sourit, c’est un rayon de soleil à travers le vert tendre d’une feuille de hêtre. Son regard, quand il est en présence de la Meute, est souvent pétillant de joie et d’intérêt, comme un enfant qui découvre sans cesse le monde. Ses joues rebondies soulignent la jeunesse de son visage d’hybride, Aethel est le genre de personne qui, même vieux d’une centaine d’années, donne une impression de candeur juvénile.
Il a fini par accepter ce qui tenait auparavant de défauts, ses caractéristiques félines. Sa queue, tout d’abord, aussi rousses que les étranges mèches qui parsèment le dessus de sa chevelure d’albâtre. Ses yeux peuvent à volonté devenir jaune d’or et aux pupilles fendues. A volonté toujours, même si parfois il ne les contrôle pas, il peut transformer ses oreilles humaines en quelque chose de plus effilé et poilu.
Seuls ses yeux de chat lui apportent un bénéfice sensitif. Avec eux, il voit mieux qu’un humain, mieux qu’un hybride et peut-être aussi bien qu’un vampire. Sans eux, il est si myope qu’il ne voit pas à un mètre. Heureusement, il arrive toujours à avoir de nouvelles lunettes.
Toujours au sein de la Meute, dans la forêt, Aethel arbore des tenues simples et pratiques. Il alterne chemises en flanelles usées et t-shirts troués, pantalons avec des traces d’herbe et longs shorts en coton épais délavés. Il ne craint pas beaucoup le froid, aimant sa nature vivifiante, aussi il peut se permettre de ne pas trop habillé dehors. Toutefois, il ne néglige jamais un bon feu de cheminée, comme il n’oublie pas ses mitaines en peau de lapin ou son écharpe de laine teintée.

En dehors de la Meute, c’est une toute autre histoire. Aethel n’a jamais cessé d’aimer les beaux vêtements, colorés et soyeux, de la maison close. Ce qui ne s’est pas arrangé en côtoyant Taesch. Quand c’est à lui de se rendre en ville, il aime sortir les belles pièces de velours, les beaux foulards, les quelques bijoux, qu’il met soigneusement de côté dans son coffre. Et maintenant qu’il est établi pour une durée indéterminée en ville, il va se faire une joie de les revêtir !
Adieu aussi ses cheveux plats, son visage fade et lisse. Il sait comment sculpter ses cheveux et se maquiller. Il est prêt à se mêler à la noblesse.
Brain
« Les Hommes se moquent de ce qu’ils craignent »

Fils de l’automne, comme on aime à le surnommer au sein de la Meute (mais « boudin » ça marche aussi), Aethel est fasciné par cette saison. Les quelques arbres aux feuilles éphémères de la forêt se colorent et tombent, couvrant les chemins d’or et de brun. Il chouchoute alors le jardin-potager qu’il a délaissé toute l’année, pour voir grossir les citrouilles et autres cucurbitacées qui alimenteront les non-vampires du groupe durant une bonne partie de l’hiver. Joueur, il aimera aussi chasser les feuilles, se rouler dedans et se jeter dans les tas bien ordonnés qu’auront façonné les autres métamorphes.
Curieux, Aethel n’en est pas moins lâche. S’il ne l’était pas, il serait déjà parti à l’aventure, pour découvrir d’autres contrées. Mais sa soif de découverte se fait toujours dans le cocon bien sécurisé de sa maison, et ce depuis toujours. Ce fut d’abord la maison close, qu’il quitta le cœur lourd, puis le manoir Condé, la maison dans la forêt et pour finir ce triste manoir délabré qu’il occupe avec Yangtze.
Toujours apeuré par de nombreuses choses et surtout les gens qu’il ne connaît pas, Aethel est toujours prêt à balancer une fiole de fumigène ou d’acide quand il doit faire face à un inconnu. Il se repose beaucoup sur les autres, dès qu’il en a l’occasion en fait.
Car c’est aussi un gros feignant, qui aime profiter des rares rayons de soleil, se prélasser dans le vieux canapé de la maison en buvant une tasse de lait chaud au miel, rester au lit pendant des heures… Et il a horreur des tâches ménagères. Elles ont été les compagnes de toute son enfance et d’une partie de son adolescence, il les déteste et s’il arrive à convaincre Yangtze de vider les toilettes sèches à sa place, il s’en tirera sans aucun remord.
Profiteur, oui, mais pas mauvais. On peut à peine le qualifier de manipulateur. Il saute sur la moindre d’en faire moins, mais jamais il ne tentera d’extorquer de l’argent ou de mettre quelqu’un dans la panade. Il est infiniment gentil et même un peu trop.
Naïf comme pas deux, Aethel ne connaît rien à la vie et ça se voit. Enfin si, il connaît bien la vie de la forêt, forcément, il y a vécu presque quinze ans. Mais la vraie vie avec les gens et la société, tout est pour lui sous une forme encore sublimée, innocente. Il est persuadé que les nobles sont magnifiques, les pauvres pas si pauvres et les prostitués bien aimés. Heureusement, il a sa famille pour veiller sur lui.

Cela peut paraître difficile à croire mais Aethel est quelqu’un d’extrêmement timide. Toutes ses facéties cachent une profonde réserve à dévoiler ce qu’il est en profondeur. Il souffre toujours d’avoir été abandonné par son père, traité durement par le gérant de la maison close, expulsé par le frère de Taesch… Alors il se cache, comme il cache sa peur de tout. Il le fait en montrant un visage dur, un ayant une répartie toute teintée d’humour noir et de répliques plus acides que ses poisons. A celui qui ne le connaît pas, il apparaîtra comme un être méchant, qui aime blesser autrui.
Et pourtant, au fond, c’est un petit cœur de guimauve baignant dans un chocolat chaud à la cannelle.

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Grim M. LaPluie
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MessageSujet: Re: Moi vouloir être chat   Moi vouloir être chat EmptyJeu 8 Sep - 20:22


Bienvenue à toi, coupain !


Moi vouloir être chat Kittens-gif

x Bienvenue parmi nous, Aeth Ellwin  !

x Tu as passé le test d'admission avec brio ! Le staff est ravi de t'apprendre que tu fais désormais partie des nôtres, tu es le bienvenu ici à toute heure du jour ou de la nuit ~

x Le fils préféré de Taesch est des nôtres *-*

x Tu devrais trouver ton avatar dans le bottin des avatars juste ici et si ce n'est pas le cas tu as le droit de nous taper sur les doigt – mais pas trop fort – pour nous rappeler de le faire !

x Tu peux aussi créer ta fiche de liens juste ici qui te servira aussi de journal de bord pour tenir tes rps au clair. Le modèle n'est pas obligatoire bien entendu mais il faut que ça reste lisible !

x Si le rang que les admins t'auront attribué avec beaucoup d'imagination ne te plaît pas, avertis nous par mp, on te le changera aussi sec ~

x N'oublie pas de remplir ton profil et ta fiche de patient pour venir vite t'amuser avec nous ♥

x Toutes les demandes de maison ou de lieu de travail s'effectueront par mp mais n'hésite pas, le staff ne mord pas et adore créer de sous-forums !

x Surtout, surtout, nous espérons que tu t'amuseras bien sur 3V !

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